mardi 27 juillet 2010

By the lake with the Casady sisters and their orchestra



L'été, c'est l'occasion de prendre du bon temps, de laisser la paresse s'installer. J'ai donc décidé de passer quelques jours dans une pension au bord du lac dont les anglais raffolaient au début du siècle passé. Je ne me suis pas lassée de boire une tisane à la violette et déguster quelques spéculos sur le balcon devant le spectacle lacustre et montagneux. J'aurais aimé partager ce moment avec Pélagie et Humphrey. Mais cela m'aurait demandé une organisation trop importante. Ceci d'autant plus qu'ensuite je suis allée respirer le grand air dans une station d'altitude.

J'en ai profité pour passer quelques délicieux moments en compagnie de mes très chères soeurs Casady. J'ai rassemblé quelques victuailles et du thé à la violette dans le thermos de mon arrière-grand-mère, Mélinie, dans un panier en osier. Nous avons pique-niqué au bord de l'eau. Elles avaient pris harpe, violon, trompette et boîte à sons électroniques. Ma petite cousine, Linette avait oublié des jouets sonores au fond de la malle. Nous les avons accueillis dans le joyeux orchestre. Ayant toujours du fil et un crochet au fond de mon sac, je leur ai confectionné des colliers pour leur tournée chinoise. J'ai même fabriqué des broches avec des photos de mes grandes-tantes, Aglaé et Isaline. Ce fût un bien merveilleux après-midi.

Le soir, après m'être régalée de filets de perche, je suis allée à leur concert. Un moment magique. Une parenthèse enchantée. Et si je prenais un billet pour la Chine afin de les suivre dans leur escapade et marcher sur le muret...























lundi 19 juillet 2010

Feuille-cailloux-ciseaux



Il a deux semaines, je suis allée rendre visite à ma très chère cousine Euphrosine à La Brévine. Pour une fois, il ne faisait pas -20! Nous nous sommes promenées dans les bois et nous avons sauté dans les ruisseaux. Nous avions tout à coup 9 ans et revivions les merveilleux moments vécus ensemble lorsque je venais passer mes étés dans sa famille. Au détour d'un chemin nous avons trouvé un endroit où myrtilles, fraises et framboises sauvages poussaient à profusion. Par chance, il nous restait de la place dans notre panier à pique-nique. Et hop, nous avons emporté le dessert du soir que nous avons agrémenté d'une délicieuse double crème. Nous avons fini la soirée sous le cerisier à boire des suze-limonade et à refaire le monde. J'en ai profité pour lui conter mes tracas sentimentaux. En effet, je trouve que ma relation avec Albert stagne. J'ai toujours plaisir à passer des moments avec lui, mais c'est avec le statut de bonne copine. Et il y a urgence! Depuis quelques temps, la boulangère du quartier lui tourne autour. Elle a toujours un petit gâteau à lui offrir, un service à lui demander. Elle a soudain développé un intérêt pour les trains. Elle s'est même mise au jardinage. Cela lui permet de demander des conseils à Albert dont la main verte fait des jaloux dans tout le quartier. Sa nouvelle garde-robe témoigne d'un intérêt très prononcé à séduire la gent masculine. Il faut absolument que je la stoppe avant qu'elle ne jette son dévolu sur mon Albert. Nous avons donc échafaudé un stratagème qui je vais m'empresser de mettre à l'oeuvre dès mon retour.


Dans un premier temps, je vais confectionner une confiture aux cerises. Et vu le parfum de ces dernières, le goût de celle-ci va être divin! La cerise? Le fruit préféré de mon Albert!!