lundi 13 septembre 2010

Chanter avec Tagaq sur la banquise parmi les pingouins


Mon Albert est parti hier pour un long voyage dans le Grand Nord Canadien. Ce qui soit dit en passant va retarder la mise en pratique de mon approche ensorcelante échafaudée lors de mon échappée estivale avec ma très chère cousine Euphrosine. Je n'avais qu'à pas traîner la patte tel un lièvre suicidaire en pleine période de chasse! Il y est parti chasser l’ours. Personnellement ça fait longtemps que je désire y retourner. J’y suis allée, il y a de cela quelques années. J’y ai rencontré Tagaq qui m’a appris l’art du chant guttural. Depuis, je le pratique régulièrement. Il y a toutefois un problème qui n’est toujours pas réglé. Pélagie et Humphrey ne sont toujours pas des adeptes. A chaque fois que je me mets à la pratique de ces mélodies ancestrales, ils fuient se cacher sous le lit où ils se protègent les oreilles avec leurs pattes. J’en conviens que ces sons ne sont pas des plus communs mais sont-ils plus énervants que ceux qui sortent de la bouche de la Céline? Personnellement, j’en doute fort! D’ailleurs, cela me fait penser que j’ai toujours voulu me faire accompagner par le piano de ma très chère Solfridée. Je vais de ce pas l’appeler. Je vais lui demander qu'elle en parle à Delphrine. Un violon, un piano et mes raclements de gorge, j'ai bien l'intuition qu'un trio va bientôt enflammer les salles d'ici et d'ailleurs.

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